Nouvelle pratique éducative : l’exemple du teachback dans l’enseignement des langues vivantes

Dans le domaine de l’éducation, l’innovation est indispensable pour garantir un enseignement efficace et adapté aux besoins des apprenants. Parmi les nouvelles approches pédagogiques qui ont vu le jour ces dernières années, le teachback s’est révélé particulièrement prometteur dans l’enseignement des langues vivantes. Cette méthode consiste à responsabiliser l’élève en lui demandant de reformuler ce qu’il vient d’apprendre.

Qu’est-ce que la méthode du teachback ?

Le teachback, également connu sous le nom de « méthode démonstrative », consiste à demander à l’apprenant d’expliquer ou de montrer comment effectuer une tâche afin de vérifier sa compréhension et sa maîtrise du sujet. Au lieu de se limiter à répondre aux questions de l’enseignant, l’étudiant doit être capable de communiquer clairement ses connaissances et de justifier ses choix. Initialement utilisée dans le domaine médical pour s’assurer que les patients comprennent bien leurs traitements, la méthode du teachback s’est ensuite étendue à d’autres domaines de l’éducation, dont l’enseignement des langues vivantes. En effet, de nos jours, même les cours d’anglais en ligne pour débutant utilisent régulièrement cette nouvelle méthode éducative.

Les avantages du teachback dans les cours de langues

Dans un cours de langue, le teachback permet aux élèves de s’impliquer activement dans leur apprentissage en les obligeant à réfléchir sur ce qu’ils ont compris et comment l’appliquer. Cette démarche contribue à renforcer leur mémoire et facilite la mémorisation des différentes notions abordées durant le cours. C’est également un outil précieux pour l’enseignant qui peut ainsi détecter les lacunes et les incompréhensions des élèves. En demandant à l’apprenant de restituer son savoir, il peut identifier les points à retravailler et adapter son enseignement en conséquence.

En responsabilisant l’apprenant, le teachback favorise également une relation pédagogique plus constructive. L’élève est encouragé à poser des questions, à exprimer ses besoins et à établir un véritable dialogue avec l’enseignant. Cette communication ouverte permet d’adapter constamment le contenu et la méthode d’enseignement aux besoins spécifiques de chaque élève.

Quelques exemples concrets

Concrètement, comment mettre en place la technique du teachback dans un cours de langue ? Par exemple, lorsque l’enseignant présente une nouvelle règle grammaticale ou un nouveau point de vocabulaire, il peut demander aux élèves de reformuler cette information avec leurs propres mots. Cela permet de s’assurer que chacun a bien compris la notion et est capable de l’utiliser dans un contexte différent.

D’autre part, dans le cadre d’un projet, l’enseignant peut aussi proposer à chaque élève de préparer un exposé sur un sujet lié à la culture, l’histoire ou la société du pays dont la langue est étudiée. L’élève devra alors partager ses connaissances avec ses camarades, les invitant à poser des questions pour s’assurer que tout le monde a bien compris.

Finalement, afin de travailler l’expression orale et développer de véritables compétences linguistiques en situation, l’enseignant peut proposer des mises en scène de dialogues ou des jeux de rôle. Par exemple, les élèves peuvent préparer une conversation téléphonique entre deux personnes qui ne se sont jamais rencontrées, ou encore simuler une rencontre entre un étranger et un autochtone dans un contexte particulier (à l’aéroport, au restaurant, etc.).

Laisser un commentaire