Conseils pratiques de la création d’entreprise

    Avant de vous installer, vérifiez si le métier ou la profession que vous envisagez d’exercer est réglementé et, le cas échéant, quelles sont les conditions d’accès.

    Réalisez une étude de marché pour évaluer les perspectives de votre activité et élaborer une stratégie commerciale – il existe une surabondance de gîtes, d’agences immobilières, de cafés, de bars et de restaurants dans la plupart des régions de France – autant de cibles privilégiées pour de nombreuses personnes qui s’installent dans le pays.

    Il est peut-être préférable d’avoir plus d’une corde à votre arc, en gérant plusieurs petites opérations commerciales (éventuellement liées), plutôt que de vous concentrer sur un seul projet commercial. Peu d’entreprises qui s’appuient uniquement sur le marché des expatriés réussissent, alors essayez de vous assurer que votre entreprise sert également le marché français.

    La location de biens immobiliers en France (en particulier de biens meublés) offre des avantages fiscaux intéressants, mais vous devez choisir soigneusement votre marché.

    Trouvez un bon comptable orienté vers le commerce et soyez prêt à payer quelques centaines d’euros pour obtenir ses conseils en matière de fiscalité, d’aide financière, de droit et de questions liées au marché.

    Envisagez de faire appel à un Centre de Gestion Agréé (CGA) pour la vérification de vos comptes, car des avantages fiscaux sont disponibles.

    Renseignez-vous sur le niveau probable des coûts d’assurance de votre entreprise. Les primes d’assurance de la responsabilité civile et de la responsabilité professionnelle sont élevées, atteignant plusieurs milliers d’euros par an pour de nombreuses professions.

    Si vous commencez à exercer votre activité avant d’avoir enregistré votre entreprise, vous pouvez être soumis à de lourdes amendes et vous n’aurez aucune couverture d’assurance, alors réglez les formalités administratives avec les autorités avant de démarrer votre activité.

    Envisagez en premier lieu le statut fiscal de micro-entreprise/auto-entrepreneur.

    Vous pouvez également envisager de créer une société à responsabilité limitée si vous avez besoin d’une protection juridique plus forte ou si vos coûts d’investissement sont importants.

    Utilisez les prêts bon marché des banques pour réduire le niveau de vos cotisations de sécurité sociale et de votre impôt sur le revenu.

    Si votre conjoint participe à l’activité de l’entreprise (comptabilité, administration, etc.), il doit bénéficier d’un statut juridique approprié dans l’entreprise et il est tenu de payer des cotisations de sécurité sociale.

    Les banques sont tenues par le gouvernement d’offrir des prêts de démarrage aux nouvelles entreprises. Faites donc le tour de quelques banques pour voir ce qu’elles sont prêtes à offrir, avant de donner à l’une d’elles votre compte commercial. Vous devriez également vous renseigner sur les prêts et autres aides proposés par les agences de développement des entreprises.

    Visitez le site Web de votre Conseil régional et renseignez-vous sur les subventions, les conseils aux entreprises ou les prêts à taux réduit. Rendez visite à leurs bureaux et discutez de votre projet et de vos besoins.

    Envisagez d’implanter l’entreprise dans une zone de développement urbain ou rural où il existe des avantages fiscaux et des allègements de charges sociales.

    Si vous souhaitez employer quelqu’un, essayez d’utiliser les avantages fiscaux et de sécurité sociale disponibles pour le recrutement de personnes inscrites au registre du chômage.

    Si vous gagnez peu ou pas d’argent avec votre entreprise, n’oubliez pas que vous pouvez également avoir droit à des prestations de sécurité sociale, en plus de devoir cotiser au système !