7 mémoires éclairantes qui contribuent à démystifier la maladie mentale

Selon le National Institute of Mental Health (NIMH), environ un adulte sur cinq aux États-Unis vit avec une maladie mentale. Ces statistiques sont stupéfiantes. Pourtant, pour les personnes qui vivent avec ou aiment une personne atteinte d’un trouble psychiatrique, les statistiques à elles seules peuvent sembler cliniques et impersonnelles. Vivre avec une maladie mentale est une expérience humaine complexe, souvent mal comprise et mal représentée. Ces mémoires éclairants vous emmènent au-delà de la surface de la maladie mentale, offrant une perspective nuancée et un aperçu des luttes quotidiennes que l’on mène pour vivre avec ou aimer une personne atteinte de maladie mentale.

Ordinary Girls par Jaquira Díaz

Ce mémoire brûlant aborde de nombreux thèmes, dont l’enfance instable de Jaquira Díaz, due en grande partie à la maladie mentale de sa mère. Son approche brutale et non linéaire, ainsi que son utilisation de styles d’écriture et de points de vue variés – son récit à la deuxième personne d’une expérience particulièrement éprouvante vous laissera sans voix – placent les lecteurs directement dans les tranchées avec elle.

Furieusement heureux par Jenny Lawson

Jenny Lawson raconte son combat contre la maladie mentale avec vulnérabilité, honnêteté et l’humour qui la caractérise. Elle s’attaque aux stéréotypes et aux stigmates entourant la santé mentale tout en partageant ses expériences personnelles, en détaillant les différentes thérapies et traitements, ainsi que les moments du quotidien avec une candeur désarmante. À la fois décourageante et joyeuse, Lawson montre qu’il peut y avoir de la joie pure au milieu du chaos et de l’obscurité. Vous vous surprendrez peut-être à rire et à pleurer en même temps.

Dad on Pills : La paternité et la maladie mentale par Chris Gethard

Dans ce Scrid Original, l’humoriste et acteur Chris Gethard partage les connaissances qu’il a acquises au cours de son combat de toute une vie contre la maladie mentale et de sa nouvelle expérience de père. Il aborde des sujets lourds, allant des stigmates au suicide, avec son humour particulier associé à une perspicacité qui donne à réfléchir : « La dépression est l’arme. Mais c’est la solitude qui est la balle ». Dans cette lecture (ou écoute) relativement rapide, Gethard nous rappelle que « maladie mentale n’est pas synonyme de faiblesse mentale ».

She’s Not Herself de Linda Appleman Shapiro

Ce mémoire émouvant suit Linda Appleman Shapiro dans son enfance profondément marquée par la maladie mentale de sa mère. Il aborde le traumatisme générationnel et les stigmates qui renforcent le silence préjudiciable. Avec sagesse, recul et son expertise de psychothérapeute comportementale, Linda Shapiro partage son expérience, sa résilience inspirante et, finalement, son chemin vers la guérison.

Manic par Terri Cheney

Terri Cheney souhaite nous faire vivre directement son expérience de la bipolarité (également connue sous le nom de maniaco-dépression), déclarant : « Je voulais que ce livre soit le reflet de la maladie, qu’il offre au lecteur une expérience viscérale ». À cette fin, elle organise son ouvrage en une série d’épisodes explosifs, plutôt qu’en un récit linéaire des événements, illustrant à quel point cette maladie peut être imprévisible et déroutante, ainsi que la vélocité avec laquelle elle évolue.

L’esprit sans maison par Kristina Morgan

Présentées sous la forme d’une série de vignettes, les mémoires de Kristina Morgan dressent un portrait obsédant et profondément intime de son combat de toute une vie contre la maladie mentale. Les entrées, qui ressemblent à un journal, transmettent des émotions en temps réel ainsi qu’une perspective rétrospective réfléchie, alors qu’elle passe de l’adolescence à l’âge adulte, qu’elle présente aux lecteurs sa famille et qu’elle saisit avec brio la nature déchiquetée et imprévisible de la schizophrénie.

Fumer des cigarettes, manger du verre : Mémoires d’une psychologue par Annita Perez Sawyer

Les mémoires captivantes d’Annita Perez Sawyer s’ouvrent lors d’une conférence en 2004, où elle est invitée comme conférencière. Devant des dizaines de professionnels de la santé mentale, elle – une psychologue en exercice – raconte que quarante ans plus tôt, elle était une patiente adolescente dans l’hôpital même où ils étaient tous réunis. Elle révèle l’expérience déchirante de son placement en institution, de son mauvais diagnostic et des traitements par électrochocs qu’elle a subis, avant d’être transférée avec une évaluation dédaigneuse de « non amélioré ».

Ses mémoires se poursuivent avec des détails captivants, alors que Sawyer raconte son combat contre la maladie mentale et son voyage vers le bien-être, tout en offrant un aperçu des dangers des soins psychiatriques mal informés et souvent négligés.

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